Macron, premières déceptions

Emmanuel Macron à l'Élysée le 14 septembre. | © AFP PHOTO / Bertrand GUAY.
Dans Macron la valse folle de Jupiter, le libéral Jean-Marc Daniel avoue sa déception face à la politique menée par le président qu’il a soutenu.
Polytechnicien, professeur à l’ESCP Europe, Jean-Marc Daniel, d’obédience plutôt libérale, estimait pendant la campagne que les programmes économiques de François Fillon et d’Emmanuel Macron étaient les plus « cohérents ». Avec une préférence pour le second. Mais la première année du quinquennat l’a déçu. Au point d’étriller les réformes (à ses yeux trop nombreuses et incomplètes) menées jusqu’ici : « On reste en droit de se demander quel est le sens à donner à une politique qui affirme que ce qui a été pris d’une main sera rendu de l’autre », accuse-t-il à propos du pouvoir d’achat.
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Il dénonce l’absence des « ruptures » pourtant promises par le candidat devenu président. Et lui reproche de s’inscrire dans la continuité de François Hollande. Sur le front de la réduction de la dépense publique, l’auteur pourfend aussi les atermoiements du locataire de l’Élysée : « La baisse des dépenses publiques […] n’est jamais mise sérieusement en application. Et le moins que l’on puisse dire est, concernant ce quinquennat, que cela a plutôt mal commencé. »
« Macron la valse folle de Jupiter », de Jean-Marc Daniel, Ed. L’archipel