Le calvaire des baleines échouées sur la côte ouest

Des dizaines de baleines se sont échouées sur la côte ouest américaine ces derniers mois, et les associations appellent à l’aide.

Une septantaine de baleines grises ont été retrouvées échouées sur la côte ouest des États-Unis ces derniers mois rapportait récemment le Huff Post. Un événement tragique et inhabituel selon la NOAA (Administration nationale des océans et de l’atmosphère). À tel point que des biologistes ont été mobilisés afin d’enquêter sur cette vague mortelle. Les causes de ces décès sont encore à préciser mais beaucoup de cétacés retrouvés sur les côtes étaient en tout cas émaciés.

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L’appel à l’aide de l’administration

C’est la vague de morts de baleines la plus massive depuis 20 ans. En cause ? Les scientifiques pensent que les animaux meurent de faim parce que leurs sources de nourriture s’amenuisent au fur et à mesure que les océans se réchauffent. Résultat, les baleines à bout de forces dérivent et s’échouent sur les plages. Et pour ne pas malmener le processus marin naturel plus qu’il ne l’est déjà, il est préférable de les laisser se décomposer naturellement afin que les corps puissent fournir de la nourriture aux oiseaux et autres charognards. Seulement, cela peut prendre des mois pour que ces carcasses de près de 40 tonnes se décomposent totalement. Du coup, l’administration fait appel aux particuliers.

« Des responsables de l’administration océanique et atmosphérique nationale demandent aux propriétaires terriens de se porter volontaires pour permettre aux mammifères de se décomposer au fil du temps », explique le Huff Post. Dans l’État de Washington, un couple s’est notamment porté volontaire afin d’accueillir sur leur propriété au bord de l’eau une baleine de 12 mètres de long. Dans cet État, une trentaine de baleines se sont échouées, contre 37 en Californie et trois dans l’Oregon. Et tout cela ne représente qu’une fraction du nombre de cétacés morts et qui se décomposent en pleine mer. 

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Auparavant, les baleines grises étaient communes dans l’hémisphère nord. Mais aujourd’hui, elles n’existent plus que dans l’océan Pacifique nord. Et elles sont tellement nombreuses à s’échouer sur les côtes que les autorités espèrent bien que des volontaires vont se manifester pour permettre aux spécimens échoués de se décomposer.