Fièvre jaune : Des singes meurent, les Brésiliens paniquent

Un tamarin au Brésil. | © Flickr
La mort d’un singe dans un parc de Sao Paulo fait craindre une épidémie de fièvre jaune au Brésil.
Les Brésilens non vaccinés s’affolent dans les rues
Conséquences de ce risque de nouvelle épidémie : fermeture de du parc où avait été trouvé le singe mort dans le Nord et d’un autre dans le Nord Ouest de la ville. Les Brésiliens qui ne sont pas vaccinés s’affolent dans les rues à la recherche de centres médicaux : on a compté plus de 60 000 personnes qui ont été vaccinées samedi dernier et ce n’est pas fini. L’État de Sao Paulo s’est cependant montré rassurant en déclarant détenir un million et demi de vaccins, cette quantité pouvant augmenter dans des délais rapides si nécessaire.
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Des piqûres qui peuvent être mortelles
La piqûre de ces moustiques provoque chez les personnes touchées de la fièvre, des frissons, des courbatures, des mots de tête et de la fatigue qui se suivent en général de nausées et de vomissements. Les cas graves mènent à une insuffisance rénale et hépatique, des jaunisses et des hémorragies. Ces piqûres peuvent être mortelles. Ces affolements marquent un probable retour d’une épidémie de la fièvre jaune, sachant que s’est finie il y a qu’un mois et demi, selon le ministère de la Santé brésilien. Cette dernière fut la plus la plus meurtrière depuis 1980 (début des statistiques) en causant la mort de 261 personnes sur 777 contaminées, elle dura de décembre 2016 à août 2017.