« Culte sexuel » : R. Kelly de plus en plus cerné

R. Kelly en 2011. | © EPA/ADE JOHNSON
Le chanteur R. Kelly est de plus en plus seul face aux accusations, après la démission de deux employées et une nouvelle plainte.
R. Kelly a beau nier les accusations qui voudraient qu’il dirige un « culte sexuel » au sein duquel il abuserait physiquement et psychologiquement de plusieurs jeunes femmes, il est de plus en plus seul à se défendre. Selon Slate, le cercle intime du chanteur aurait en effet encore été réduit suite à la désertion de deux proches : son assistante personnelle, qui l’a servi durant plus de dix ans, et son avocate Linda Mensch.
La première a confirmé à la BBC qu’elle avait démissionné le 1er avril, tandis que l’avocate a affirmé « ne plus représenter M. Kelly ou ses entités ». Cette dernière faisait partie de l’équipe légale qui défend l’artiste R’n’B contre ceux qui assurent qu’il dirigerait un « culte sexuel » où il emploierait au moins une mineure comme « animal de compagnie sexuel ». Ces accusations s’appuient notamment sur un documentaire diffusé par la BBC, R. Kelly: Sex, Girls and Videotapes.
Dans le reportage, Kitti Jones, l’ex-compagne de R. Kelly, confirme ces allégations, tandis que la police de Dallas enquête actuellement sur l’affaire, après qu’une autre jeune femme se soit présentée comme ayant eu une relation avec le chanteur durant huit mois, l’année de ses 19 ans. Elle affirme avoir fait partie de ce culte, tout en ayant été saoulée et droguée. On lui aurait également transmis une maladie sexuellement transmissible de manière « intentionnelle ». R. Kelly quant à lui nie toujours « catégoriquement » les faits, anciens et nouveaux, selon le Washington Post.