Jane Fonda se confie sur le suicide de sa mère

Jane Fonda au Festival de Cannes en mai 2018. | © ABACAPRESS.
Près de 70 ans après le suicide de sa mère, Jane Fonda a accepté de revenir sur cet événement tragique qui a marqué sa jeunesse.
Star d’un documentaire qui sera diffusé le 24 septembre prochain sur la chaine HBO, Jane Fonda fait partie de ces actrices dont la vie a été ponctuée de bonheurs mais également d’épreuves douloureuses. Car, avant de devenir une vedette adulée à Hollywood, la comédienne a du surmonter l’un des traumatismes les plus marquants de sa vie : le suicide de sa mère, Frances Ford Seymour. Interrogée par le magazine People, elle a accepté de se confier sur ce drame survenu alors qu’elle n’avait que 12 ans. « Lorsque j’ai écrit mes mémoires [Ma vie, sorti en 2005], j’ai dédié l’ouvrage à ma mère parce que je savais qu’en faisant cela, je serais obligée de la comprendre. Je ne l’ai jamais connue car elle souffrait de bipolarité », commence l’actrice.
« Il faut beaucoup de temps pour surmonter la culpabilité »
« Si vous avez un parent qui n’est pas capable d’assumer les choses, qui est incapable de vous regarder les yeux de l’amour, cela a un grand impact sur vous », poursuit Jane Fonda. « En tant qu’enfant, vous pensez toujours que c’est de votre faute… Parce que l’enfant ne peut pas en vouloir à l’adulte, car sa survie dépend de l’adulte. Il faut beaucoup de temps pour surmonter la culpabilité. »
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Pour réussir à aller de l’avant, la star de Grace et Frankie a fait pendant de longues années un travail de recherches, qui lui a permis de mieux comprendre la maladie de sa mère. Grâce à cela, elle a finalement accepté que son suicide n’avait rien à voir avec elle. « Quand on fait ce genre de recherches, si on parvient à avoir des réponses, comme cela a été le cas pour moi, vous finissez par pouvoir vous dire ‘Cela n’a rien à voir avec moi’. Ce n’est pas qu’on ne voulait pas m’aimer. Ils [ses parents] avaient des problèmes. À la minute où l’on comprend cela, on ressent énormément d’empathie à leur égard. Et on peut alors pardonner », a conclu l’actrice de 80 ans, les larmes aux yeux.