Kim Kardashian « dégoûtée » par la nouvelle campagne Balenciaga, accusée de sexualiser des enfants

Kim Kardashian en novembre 2022. | © Getty Images via AFP
Kim Kardashian s’est finalement exprimée sur la nouvelle campagne publicitaire Balenciaga.
D’après un article Paris Match France de Léa Bitton
out le monde attendait la réaction de Kim Kardashian. Celle qui collabore avec Balenciaga depuis plusieurs années s’est exprimée sur la polémique qui secoue la marque de luxe depuis la sortie de sa nouvelle campagne publicitaire dans laquelle des enfants tiennent un ours en peluche sadomasochiste. «J’ai été silencieuse ces derniers jours, non pas parce que je n’ai pas été dégoûtée et indignée par les récentes campagnes Balenciaga, mais parce que je voulais avoir l’opportunité de parler à leur équipe pour comprendre par moi-même comment cela a pu se produire», a écrit la businesswoman sur Twitter ce dimanche.
«Etant mère de quatre enfants, j’ai été secouée par ces images. Leur sécurité doit être tenue avec la plus haute considération et toute tentative de normaliser la maltraitance des enfants, de quelque nature que ce soit, ne devrait pas avoir sa place dans notre société – point final», a poursuivi la superstar américaine avant d’ajouter : «J’apprécie les excuses de Balenciaga et la suppression de ces campagnes. En parlant avec eux, je crois qu’ils comprennent la gravité du problème et prendront les mesures nécessaires pour que cela ne se reproduise plus jamais.» L’ex-épouse de Kanye West a ensuite expliqué qu’elle «réévaluait» sa relation avec la marque.
Remember when Balenciaga dropped Kanye West for being anti-semitic? Well, here is their new campaign featuring children, teddy bears in bondage and court papers that talk about pedo stuff. Seems like they no longer have the moral high ground #Balenciaga pic.twitter.com/7UQjBIpac3
— Purple Unicorns (@Purple_Unicornz) November 22, 2022
Hey Photographers :
When Balenciaga hires you to shoot their new lookbook & you show up to find a toddler laid across a sofa with wine glasses & bondage gear arranged around them, you walk away. Period. pic.twitter.com/DSoHgQLM6O— Hoop (@xhoop) November 21, 2022
Un document dissimulé dans une autre campagne
Quelques jours plus tôt, la marque s’est exprimée sur Instagram. «Nous nous excusons sincèrement pour l’offense que nos campagnes publicitaires ont pu causer. Nos sacs en forme d’ours en peluche n’auraient jamais dû être avec des enfants. Nous les avons immédiatement supprimé de nos plateformes», peut-on lire.
Appartenant au groupe de luxe français Kering, la marque artistiquement dirigée par Demna Gvasalia s’est également excusée pour une autre campagne dévoilée au début du mois de novembre où l’on peut apercevoir un document, à peine camouflé, qui s’avère être un avis de la Cour suprême américaine dans une affaire de pédopornographie. Cet arrêt déterminait que le transfère, la vente, la livraison ou l’échange de la pédopornographie ne violait pas le premier amendement de la Constitution américaine.
La marque de luxe a indiqué avoir «engagé des actions juridiques contre les parties responsables de l’installation du shooting» en raison de la présence d’éléments «non approuvés». «Nous condamnons fermement la maltraitance des enfants sous toutes ses formes», a-t-elle rappelé.