Eva Green au coeur d’une bataille judiciaire, la partie adverse la dépeint comme une « diva »

Eva Green. | © Thomas SAMSON / AFP
L’actrice françaisese retrouve au coeur d’une bataille judiciaire au Royaume-Uni pour réclamer son cachet malgré l’annulation d’un film.
L’actrice Eva Green, star de Casino Royale en 2006, devait jouer dans un film de science-fiction A Patriot avant que la production ne soit finalement arrêtée en octobre 2019. Elle poursuit donc la société de production, White Lantern Films, affirmant qu’elle a droit à son cachet d’un million de dollars (918 000 euros) pour le film, malgré son annulation. Mais la société de production britannique a décidé de contre-attaquer en lançant ses propres poursuites contre l’actrice, estimant qu’elle avait fait des « demandes déraisonnables » et nui à la production du film. Le procès qui s’est ouvert jeudi doit durer huit jours.
L’avocat de l’actrice, Edmund Cullen, a affirmé devant les juges que sa cliente « s’est pliée en quatre » pour que le projet se réalise car il traitait d’une « question qui la préoccupe beaucoup, à savoir la catastrophe climatique ».
« Crétin », « trou du cul fini »
Mais les avocats de White Lantern Films estiment que la fille de Marlène Jobert a exprimé « un manque de confiance et un mécontentement » à l’égard de membres de l’équipe de production. Elle était « de plus en plus réticente à s’impliquer », en violation du contrat. Ils justifient leurs accusations en s’appuyant sur des messages WhatsApp dans lesquels Eva Green aurait qualifié un membre de l’équipe de production de « diabolique », de « sociopathe sournois », de « menteur et de fou ». Elle aurait également traité le directeur de production, Terry Bird, de « crétin » et de « trou du cul fini ».
Lire aussi > Eva Green estime que les talons hauts sont « antiféministes »
« Cette affaire est conçue pour dépeindre ma cliente comme une diva afin de faire les gros titres et de nuire à sa réputation », a estimé M. Cullen, qualifiant de « extraordinaires » les accusations contre sa cliente. « Elle a accepté à plusieurs reprises de repousser le début des prises de vue. Elle a accepté que la production soit déplacée d’Irlande au Royaume-Uni. Elle a proposé à plusieurs reprises d’utiliser une partie de ses honoraires pour financer les coûts de production », a-t-il énuméré dans ses observations écrites. Pour lui, White Lantern Films veut « noircir le nom d’une actrice qui n’a pas violé de contrat ni manqué un jour de tournage au cours d’une carrière de 20 ans ».
Avec Belga