Paris Match Belgique

Accusé d’être mentalement instable, Donald Trump se qualifie de « génie »

Donald Trump, le 6 janvier 2018. | © AFP PHOTO / SAUL LOEB

Politique

Sur Twitter, le président américain s’est défendu d’être fou, se vantant d’un discours élogieux sur son intelligence et son parcours.

 

Mais vous êtes vous ? Oh que non. Et loin de l’être, estime l’accusé. Alors que la sortie du livre de Michael Wolff continue de faire jaillir le feu et la fureur au sein de la Maison Blanche, Donald Trump agit telle une blanche colombe ne se laissant pas atteindre par la bave du crapaud.

Lire aussi > Donald Trump : Les 6 révélations choc du livre qui le fait trembler

Visé par une série de reproches révélées au grand jour dans le livre Fire and Fury : Inside the Trump White House (Le Feu et la fureur : A l’intérieur de la Maison Blanche de Trump en français), sorti ce 5 janvier aux Etats-Unis, le président républicain a aussitôt riposté en balayant d’un revers de tweets les critiques qui lui été adressées.

« Un génie tout à fait équilibré »

Parmi ses déclarations, une a particulièrement fait sourciller les médias américains. À travers un auto-portrait pour le moins élogieux, Donald Trump s’est défendu d’être « fou » – d’après les dires de certains – en avançant que ses « plus grands atouts » étaient « l’équilibre mental et le fait d’être, genre, vraiment intelligent ».

« Hillary Clinton la crapule a déjà essayé de jouer à ce petit jeu [des attaques personnelles] et a, comme chacun le sait, échoué lamentablement », poursuit-il dans un premier jet. « D’homme d’affaires TRÈS prospère, je suis devenu une vedette de la télé au top, avant de devenir président des Etats-Unis (du premier coup). Cela ne mérite pas, selon moi, le qualificatif d’intelligent, mais de génie… et un génie tout à fait équilibré avec ça ! »

Apte ou pas apte ?

Selon le New York Times, « en répliquant sur ce terrain », Donald Trump « s’assure que les débats sur ses capacités à diriger ne vont que s’intensifier ». En effet, plusieurs s’inquiètent de la santé mentale du président américain. À tel point qu’en décembre dernier, une dizaine d’élus du Congrès américain, la plupart démocrates, ont consulté une professeur de psychiatrie de l’université Yale pour analyser la santé mentale de Donald Trump. L’objectif, déterminer si le président est psychologiquement ou physiquement incapable d’assumer les fonctions.

Cette semaine, Donald Trump devrait passer des examens de santé, bien qu’ils « ne concernent en général pas l’acuité intellectuelle », note le New York Times.

 

CIM Internet