La torture au sein des services secrets US pourrait appartenir au passé

Gina Halsen a promis de ne plus autoriser la torture | © Belga / EPA/JIM LO SCALZO
Gina Haspel, choisie par Donald Trump pour diriger la CIA, va promettre d’empêcher la reprise de programmes de torture lors de son grand oral de confirmation mercredi au Sénat américain, selon un extrait de sa déclaration.
Candidate controversée pour prendre la tête de l’agence américaine de renseignement, Gina Haspel dirigeait pendant au moins une partie de l’année 2002 une prison secrète de la CIA en Thaïlande, où les détenus suspectés d’appartenir à Al-Qaïda étaient fréquemment torturés.
Ayant servi pendant cette période tumultueuse, je peux vous assurer de mon engagement personnel et sans réserve, que sous ma direction la CIA ne reprendra pas un tel programme d’interrogatoire et de détention.
« Je comprends que beaucoup à travers le pays veulent savoir quelles sont mes positions sur l’ancien programme de détention et d’interrogatoire de la CIA », prévoit encore de dire Gina Haspel à la commission sénatoriale du Renseignement. A 61 ans dont 33 ans au sein de l’agence basée à Langley, en Virginie, Gina Haspel bénéficie du soutien total de Donald Trump. « Ma très respectée candidate pour diriger la CIA est saluée car elle a été et sera toujours DURE CONTRE LE TERRORISME! », a tweeté mardi le président américain.
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L’audition de confirmation pour prendre la tête de la CIA s’annonce à hauts risques pour Gina Haspel, les républicains ne disposant que d’une très courte majorité au Sénat (51 contre 49). Une éventuelle perte de voix dans le camp gouvernemental coûterait donc à Mme Haspel sa confirmation. Cette éventualité avait provoqué une mini-crise, la candidate ayant proposé vendredi de renoncer à son poste selon la presse américaine, avant d’être persuadée par les conseillers de la Maison Blanche de continuer.
Avec Belga