Un francophone sur cinq n’a pas voté ou a mal voté

Image d'illustration. | © Unsplash / Arnaud Jaegers.
À Charleroi, le non-vote est tout simplement la deuxième force politique.
À Bruxelles et en Wallonie, une personne sur cinq n’a pas voté ou a mal voté, relève mardi Le Soir sur base d’une addition des taux de participation de l’ensemble des communes du pays. Le « non-vote » semble lié au niveau socio-économique de la commune et de la région, souligne le quotidien.
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Le non-vote additionné au vote nul varie fortement en fonction des communes. Il est de 3,2% à Messines (Flandre orientale) et 26,4% à Charleroi. Dans la ville hennuyère, les non-participants constituent même la deuxième force politique, après le PS et devant le PTB et le MR.
Bruxelles à la traîne, les néerlandophones votent eux plus massivement

Difficile néanmoins d’analyser ces chiffres, car aucun instrument ne permet une approche qualitative, note Le Soir.
Le non-vote semble néanmoins lié au niveau socio-économique de la commune. Ainsi, la participation électorale est plus forte en Flandre (88,86%) qu’en Wallonie (81,59%) et à Bruxelles (79,14%).
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Et le top cinq des villes wallonnes où celle-ci est la plus faible correspond à l’ancien sillon industriel. Un Liégeois (19,75%) ou Hainuyer (19,83%) sur cinq ne va pas voter ou s’exprime de façon incorrecte. Un chiffre presque divisé par deux dans le Limbourg (10,42%) et en Flandre orientale (10,47%).