Un an après son élection, retour sur les pires fiascos de Donald Trump

Donald Trump a affirmé "attraper les femmes par le v***"
Le 8 novembre dernier, Donald Trump a choqué les esprits en réalisant son pari d’être élu président des États-Unis. Et depuis, le millionnaire républicain n’en finit pas d’envoyer des ondes de choc, entre mesures préoccupantes et gaffes à répétition.
Impossible d’oublier le tremblement de terre qu’a provoqué sa décision de sortir de l’accord de Paris sur le climat en juin dernier. « Afin de remplir mon devoir solennel de protection de l’Amérique et de ses citoyens, les Etats-Unis se retireront de l’accord de Paris sur le climat » a ainsi annoncé Donald Trump. Son devoir de protection ? Selon lui, l’accord de Paris était en effet une « punition » envers les États-Unis et un obstacle à son redressement de l’économie du pays. Or, s’il y a bien quelque chose que le 55e président des USA ne supporte pas, ce sont les obstacles.
Chasse aux sorcières
James Comey en a fait les frais, entrant dans l’Histoire comme étant le 2e directeur du FBI à avoir été renvoyé par un président, le premier, William S. Sessions, ayant été renvoyé par Bill Clinton après qu’une enquête ait révélé de graves manquements à l’éthique. Le crime de James Comey ? Ne pas avoir affiché une loyauté suffisante envers Donald Trump. Malgré les demandes répétées venues de la Maison Blanche, James Comey avait en effet refusé de stopper des enquêtes en cours sur certains de ses alliés et leurs liens avec la Russie.
Moscou calling
Car depuis que Donald Trump est au pouvoir, les relations se sont nettement réchauffées avec l’ancien ennemi de la Guerre froide. Si Vladimir Poutine a affirmé en avril dernier que les relations de la Russie avec Washington s’étaient dégradées depuis l’arrivée au pouvoir de Donald Trump, il n’empêche que les accusations d’ingérence russe durant sa campagne pour lui permettre d’accéder à la présidence continuent de jeter une ombre dérangeante. Qui a refait surface sous les spotlights cette semaine après qu’il ait été révélé dans le cadre des Paradise Papers que Jared Kushner, le gendre de Donald Trump, avait reçu de l’argent russe.
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Une connivence que Donald Trump est loin de ressentir envers toutes les nationalités. Dans le cadre de son muslim ban, instauré en janvier 2017, les ressortissants de sept pays à majorité musulmane se sont ainsi vu décerner une interdiction d’entrer sur le territoire américain pendant 90 jours. Les réfugiés mexicains, eux, sont frappés d’une interdiction plus sévère, Donald Trump ayant affirmé sa volonté de construire un mur séparant le Mexique des États-Unis. Raciste, Donald Trump ? Le président a en tout cas des affinités bien tranchées : en octobre, il a ainsi annoncé le retrait de son pays de l’Unesco, au motif que l’organisation serait « anti-israélienne ». Une sortie cash, dont le magnat de l’immobilier est coutumier.
Twitter monster
Pour prendre pleinement conscience de ses frasques et de ses fiascos, rien de tel en effet que de se plonger dans les méandres de son compte Twitter. Meryl Streep, l’actrice multi Oscarisée encensée par le monde du cinéma ? « Surfaite ». La frontière sud des États-Unis ? « dangereuse, et il n’y a que moi qui peut résoudre ce problème ». Les sondages négatifs envers sa popularité ? « fake news ». Donald Trump est prolixe du clavier, et sur Twitter, chaque jour apporte son lot de surprises. Dernière en date : un employé en fin de contrat qui a profité de son départ pour désactiver le compte du président quelques heures durant. Son mandat, lui, devrait jusqu’à preuve du contraire rester actif jusqu’en 2021…