Pratiquer ce sport en haut niveau augmenterait notre espérance de vie

Ce n'est pas le football en tout cas. | © Pixabay
Ce sport permettrait de vivre 13 % plus longtemps que le reste de la population.
Ce n’est pas une nouvelle très étonnante, mais la pratique du sport amène de nombreux avantages, comme le fait de se maintenir en bonne santé. La pratique à haut niveau permettrait même d’avoir une espérance de vie plus longue que le reste de la population. C’est en tout cas ce qu’annonce une étude britannique, révélée par Le Figaro, mais tous les sports n’auraient pas les mêmes effets.
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L’équipe du professeur britannique Les Mayhew a analysé sept sports : le football, le cricket, le rugby à quinze, le tennis, le golf, la boxe et la course hippique. Les chercheurs ont utilisé des données de l’Office des statistiques nationales (ONS) du Royaume-Uni pour comparer l’espérance de vie de grands sportifs britanniques et le reste de la population, sur une période allant de 1841 à 2020. Il est important de souligner que la population étudiée est uniquement masculine. Et évidemment, tous les sports n’ont pas les mêmes bienfaits sur la santé.
La boxe en dernière place
La boxe (-25%) et la course hippique (-12%) sont des sports où l’espérance de vie est plus basse que le reste de la population. Les sportifs de ces deux disciplines ont plus de risques d’avoir des blessures à la tête ou des commotions cérébrales. Les footballeurs (+1%) ont quant à eux une espérance de vie similaire à la population générale. Le cricket (+9%) aiderait à avoir une vie plus longue. Plus étonnant, on retrouve le rugby (+11%) sur la troisième place parmi les sports qui allongeraient l’espérance de vie, malgré les risques de blessure. En tête, se sont donc le tennis (+12%) et le golf (+13%) qui apporteraient une plus longue longévité. Les chercheurs expliquent ce résultat du fait que ces deux sports « peuvent être joués à un niveau élevé jusqu’à un âge relativement tardif ». Concernant les facteurs qui expliquent cette longévité, l’équipe ne se prononce pas définitivement mais propose plusieurs pistes : niveau de vie socio-économique, niveau d’éducation, qualités de dirigeants, perspectives de récompenses financières…

L’étude a également constaté une amélioration de l’espérance de vie des athlètes entre 1900 et 2020, ce qui s’explique par une sécurité renforcée dans tous les sports confondus. C’est notamment le cas des jockeys qui comptaient un nombre de décès prématurés important au début des années 1900, en comparaison avec l’époque actuelle. Les rugbymen ont aussi gagné en espérance de vie, passant de 6% en 1960 à 10% aujourd’hui. L’étude présente tout de même certaines limites, notamment le fait que ces informations concernent uniquement les hommes, par manque de données historiques suffisantes pour les femmes.