En Géorgie, un télésiège devient fou et éjecte des skieurs

Dix personnes ont été blessées. | © Flickr/Jonas Bengtsson
Des images effrayantes. Dans une station géorgienne, des skieurs ont été pris au piège d’une remontée mécanique en marche arrière et extrêmement rapide. Plusieurs personnes ont été blessées.
Un véritable cauchemar pour ces skieurs. Dans la station de sports d’hiver de Goudaouri, dans le nord-est Géorgie, un télésiège s’est emballé ce vendredi. La machine a commencé à fonctionner en marche arrière et à une vitesse « deux fois plus importante que d’habitude », décrit un média local, cité par France Info. De nombreux skieurs ont été violemment éjectés, comme le montre une vidéo publiée sur YouTube par un internaute témoin de la scène.
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Sur Instagram, une skieuse prise au piège décrit ce qu’elle a vécu comme un « enfer ». « Les remontées mécaniques se sont envolées à grande vitesse et se sont heurtées les unes contre les autres pour former un tas », en bas de la pente. « Les gens ont sauté des sièges (…) les chaises volaient à une vitesse effroyable, elles se balançaient et les gens se jetaient », raconte-t-elle. « Je n’ai jamais ressenti un tel enfer et une telle peur auparavant ».
10 blessés
Des représentants de la station géorgienne, contactés par le HuffPost, ont ensuite expliqué que les remontées mécaniques « ont dysfonctionné, les sièges se sont rentrés dedans les uns les autres et des skieurs se sont retrouvés suspendus en l’air ». Dix personnes ressortent de cette aventure avec des blessures de « gravité moyenne », d’après la station.
Le ministère de l’Intérieur géorgien a publié une photo des secours, ajoutant que « le ministère a ouvert une enquête ». Un ingénieur du ministère des Transports français a déclaré au HuffPost que la machine « ne s’est très probablement pas emballée ». Pour l’ingénieur, il s’agirait soit d’une « rupture d’adhérence » – donc un problème mécanique, soit d’un « problème de contrôle commande ». Cette deuxième hypothèse serait alors bien plus grave car cela pourrait entamer « la confiance que les usagers accordent au système », explique-t-il.