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Pourquoi Instagram redevient le paradis des « stalkers »

Le « stalking », bien que banalisé, n’en reste pas moins une forme de violation de la vie privée. | © Unsplash

Société

La suppression d’une fonctionnalité du réseau social change la donne pour les espions en herbe. Certaines formes de « stalking » sont pourtant considérées comme du harcèlement. 

Le « stalking » peut reprendre de plus belle. Au début de l’année, Instagram avait intégré une nouvelle fonctionnalité qui avait fait peur à ceux qui aiment espionner leur prochain en toute impunité sur Internet.  Elle permettait aux utilisateurs publiant des Stories de recevoir une notification quand un tiers les immortalisait avec une capture d’écran.

Rétropédalage

Mis en place en février, cet essai (peu concluant) était inspiré d’une fonction similaire du rival Snapchat et ne concernait pas tous les comptes. Mais le réseau social – appartenant à Facebook depuis 2012 – a annoncé à BuzzFeed avoir rétropédalé. Les amateurs de Stories n’auront plus d’alerte en cas de screenshot et les « stalkers » de tout poil n’auront plus rien à craindre.

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Une Belge sur quatre déjà « stalkée »

Le « stalking », bien que banalisé, n’en reste pas moins une forme de violation de la vie privée. En 2014 une enquête révélait que plus d’un quart des femmes belges avait déjà subi une traque furtive sur Internet. Trois faits sur quatre n’ont d’ailleurs jamais été déclarés à la police précisait alors Belga. Cette forme de harcèlement qui virer à l’obsession est encore assez peu encadrée chez nous. Certains pays comme l’Allemagne ou le Canada disposent eux de loi « anti-stalking ».

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