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Une ville américaine s’oppose à la première « maison close » de robots

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Image d'illustration. | © Pexels / Valeria Boltneva.

Société

Ou quand l’intelligence artificielle se met au service de nos désirs.

La ville texane de Houston s’est opposée mercredi à l’ouverture aux États-Unis du premier magasin de poupées sexuelles robotisées, présenté comme une maison close. KinkySdollS, une entreprise canadienne basée à Toronto, comptait s’étendre à Houston. Elle commercialise des poupées sexuelles qui, selon elle, sont dotées d’intelligence artificielle leur permettant d’interagir avec des hommes « à la recherche de compagnie », précise-t-elle sur son site.

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Les clients auraient eu la possibilité d’essayer ces poupées avant de les acheter, à un prix tournant autour de 3 000 dollars, en fonction des accessoires dont elles sont dotées. Bref, « une maison close de robots », ont conclu les médias locaux, même si le propriétaire de KinkySdollS s’est défendu de tout proxénétisme.

La ville intransigeante

© KinkySdollS.

« Nous ne sommes pas une maison close« , a-t-il déclaré au Toronto Sun, sous couvert d’anonymat. « Nous sommes un magasin, nous sommes là pour vendre des poupées », a-t-il ajouté. « Ce n’est pas le genre d’affaires que je veux voir dans la ville de Houston », a tranché Sylvester Turner, le maire de la métropole texane. La municipalité a donc mis à jour une loi vieille de 20 ans sur le commerce des activités sexuelles pour y inclure les objets technologiques.

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Les poupées sexualisées « peuvent être vendues, mais ne peuvent pas être utilisées », a détaillé Sylvester Turner. « Vous ne pouvez pas avoir d’activité sexuelle avec un objet inanimé » vendu par KinkySdollS, a-t-il résumé.

Avec Belga

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