Incident à Amsterdam : ce qu’il s’est passé

Le conducteur a été interpellé. | © AFP PHOTO / Aurore Belot
Une voiture a percuté plusieurs piétons sur la place de la gare à Amsterdam, faisant au moins huit blessés, dont deux graves.
Ce samedi, en début de soirée, un automobiliste a percuté plusieurs personnes à proximité de la gare à Amsterdam. Au moins huit blessés sont à déplorer, dont deux dans un état grave. Ces deux victimes ont dû être transportées à l’hôpital, tandis que les autres, souffrant de blessures plus légères, ont été soignés sur place.
Incident CS: 8 mensen gewond, waarvan 2 zwaargewond.
— Politie Amsterdam eo (@Politie_Adam) June 10, 2017
D’après la police, l’automobiliste était garé à un endroit interdit lorsqu’il a été repéré par les forces de l’ordre. Il a alors démarré et a foncé contre un mur en heurtant plusieurs personnes. Le conducteur a été intercepté et interrogé.
Un porte-parole des forces de l’ordre a indiqué environ une heure après l’incident que les premiers éléments de l’enquête ne laissaient pas penser à « un acte délibéré ». La police va tout de même continuer l’enquête.
Verdachte gesproken. Lijkt niet te gaan om opzet maar een onwelwording, uiteraard doen we verder onderzoek om eea uit te sluiten.
— Politie Amsterdam eo (@Politie_Adam) June 10, 2017
Ce n’est pas un attentat à la voiture-bélier
Depuis les attentats à la voiture-bélier de Nice, Londres, Berlin ou encore New-York, les forces de l’ordre sont extrêmement vigilantes. Si cet incident à Amsterdam ne s’ajoute pas à la liste, il rappelle tout de même que ce type d’attaques semble se multiplier avec toujours le même procédé : une voiture ou un camion fonce dans la foule et sème terreur et mort.
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En utilisant des moyens sommaires comme la voiture ou le camion, ce nouveau type de menace, ni planifié ni entraîné, est plus compliqué à prévenir. Certaines villes ont déjà repensé leur aménagement urbain pour stopper ou ralentir la circulation, pour faire barrière à ces attaques caractéristiques du terrorisme « low cost ». Sacs de sable, barrières escamotables, voire infranchissables, tous les moyens sont bons mais pour certains architectes et hommes politiques, la dérive « serait de créer des villes fermées sur elles-mêmes », comme le rapporte Le Parisien.
(Avec Belga)