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« Elle a été étranglée » : nouveaux détails tragiques sur la mort de Gabby Petito

Gabby Petito, mort, étranglée

Le corps de Gabby Petito a été retrouvé le 19 septembre dernier dans le Wyoming. | © AP

Société

Les autorités ont annoncé mardi en conférence de presse que Gabby Petito, dontle corps a été retrouvé le 19 septembre dans le Wyoming, est morte étranglée.

D’après un article Paris Match France de C.R.

Le corps de Gabby Petito a été retrouvé le 19 septembre dernier dans le Wyoming. Peu de temps après, la police a annoncé qu’elle avait succombé à un homicide, sans donner plus de détails sur son décès. Mardi, suite à une autopsie réalisée par un médecin légiste et un anthropologue légiste et effectuée avec l’aide du FBI, les autorités ont fait savoir que la jeune femme de 22 ans avait été étranglée. Le médecin légiste du comté de Teton, le docteur Brent Blue, a confirmé face aux journalistes en conférence de presse, qu’elle avait bien été tuée, probablement trois à quatre semaines avant la découverte de son cadavre. Il n’a en revanche pas communiqué sur la date exacte de sa mort, rapporte ABC News Parmi les quelques détails que le médecin a pu livrer, il a indiqué que Gabby n’était pas enceinte au moment du meurtre et n’a pas voulu se prononcer sur son fiancé, Brian Laundrie, pas encore officiellement suspect mais activement recherché et sous le coup d’un mandat d’arrêt fédéral. Ce dernier, âgé de 23 ans, est rentré seul chez lui le 1er septembre dernier, alors qu’il était en voyage à travers les parcs nationaux américains depuis le mois de juillet. A son retour en Floride, il a refusé de dire où se trouvait sa compagne et s’est ensuite volatilisé. Ses parents ont signalé sa disparition le 17 septembre mais ont indiqué l’avoir vu pour la dernière fois le 13.

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La semaine dernière, les proches de Gabby Petito ont lancé un appel au jeune homme  à la télévision. Invités dans l’émission de Dr. Phil durant deux jours cette semaine, ils ont déclaré : «Nous voulons connaître la vérité», a dit sa mère, Nicole. La belle-mère de Gabby, Tara, a ajouté : «Si tu l’aimes vraiment, tu dois te rendre». «Tu ne fais qu’empirer les choses. Pour nous, pour toi, pour ta famille, tu dois nous laisser pouvoir tourner cette page. Laisse-nous avancer et nous permettre de nous souvenir de Gabby par tous les magnifiques souvenirs que nous avons avec elle. Tu dois te rendre», a de son côté déclaré le beau-père de celle dont la mort a été qualifiée d’homicide par la police. Les Petito réclament également la vérité auprès de la famille de Brian Laundrie. Pour beaucoup, ces derniers protégeraient leur fils en mentant à la police. Ils affirment ne pas savoir où il se trouve ni ce qui est arrivé à Gabby.

« Un cirque médiatique »

Au cours de leur voyage en van, Gabby et Brian semblent s’être disputés à plusieurs reprises, au point que le 12 août, la police est intervenue. En larmes, Gabby avait expliqué aux agents souffrir de troubles obsessionnels compulsifs et avoir giflé son fiancé après une altercation, parce qu’elle craignait qu’il l’abandonne seule dans l’Utah. D’autres témoins ont de leur côté avoir vu le jeune homme porter la main sur la victime. Plusieurs personnes qui ont également croisé leur route au cours de leur voyage ont raconté aux médias ou sur les réseaux sociaux que Brian Laundrie était très agressif, décrivant son attitude comme «bizarre».

Dès le signalement de la disparition de Gabby par ses parents, le 11 septembre – dix jours après le retour de son fiancé, seul en Floride –, les médias et les internautes ont commencé à se passionner pour l’enquête. Mardi en conférence de presse, le médecin légiste a qualifié cette mobilisation «de cirque médiatique». «Malheureusement, ce n’est que l’un des nombreux décès dans le pays de personnes impliquées dans des faits de violence domestique, et il est regrettable que ces autres décès n’aient pas été aussi couverts que celui-ci», a-t-il déclaré. «Je suppose, parce que la défunte était une blogueuse, la médiatisation est plus forte, mais il y a beaucoup d’hommes et de femmes qui ont perdu la vie qui ne sont pas couverts par ce genre d’attention médiatique».

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