David Goffin veut conjurer le sort à Roland-Garros

David Goffin, samedi à Roland Garros. | © BELGA PHOTO BENOIT DOPPAGNE
Alors que Rafael Nadal part une nouvelle fois favori à Roland Garros, le Liégeois ne perd pas espoir, surtout lorsqu’il s’agit de ne pas connaître la même mésaventure que l’an passé.
Le numéro 1 mondial, Rafael Nadal s’annonce encore comme le grandissime favori des Internationaux de France à Roland Garros, deuxième levée du Grand Chelem de l’année qui commence dimanche sur la terre battue parisienne. L’Espagnol pourrait décrocher un 11e titre à moins que la relève, incarnée par Dominic Thiem et Alexander Zverev, ne sonne la révolte.
Côté belge, David Goffin voudra conjurer le sort. Le Liégeois ne s’estime même pas être un outsider potentiel, mais le numéro 9 mondial espère surtout ne pas connaître la même mésaventure que l’an dernier lorsqu’il s’était pris les pieds dans le tapis lors de son troisième tour s’occasionnant une entorse le privant d’une partie de sa saison. Au premier tour, le numéro 1 belge, 8e tête de série, a hérité du Néerlandais Robin Haase (ATP 44).
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Des statistiques qui donnent le vertige
Pour la gagne, Rafael Nadal, qui aura 32 ans le 3 juin, se présente à Paris avec la même gourmandise que l’année de son premier titre en 2005. Le Majorquin était redevenu l’ogre de l’ocre l’an passé sans perdre un seul set durant la « Quinzaine ». Dans la capitale française, les statistiques de Nadal donnent le vertige. En treize participations, le titre ne lui a échappé que trois fois. Et encore… On ne saura jamais s’il aurait pu empêcher Novak Djokovic de soulever la Coupe des mousquetaires en 2016. Blessé au poignet gauche, il avait déclaré forfait avant le troisième tour.
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Qui pour le battre ?
Pour la deuxième année consécutive, le Suisse Roger Federer a fait l’impasse sur la saison sur terre battue afin de se préserver pour Wimbledon (2-15 juillet), où il chassera un neuvième sacre. Andy Murray, toujours en délicatesse avec sa hanche opérée, est l’autre grand absent. Djokovic, lui, est bien présent. Mais l’ancien numéro 1 mondial, tombé au 22e rang, peine depuis deux ans à retrouver son meilleur niveau, même s’il a montré du mieux à Rome.
Il faut se tourner vers la relève peut-être pour voir les plus grands rivaux de Nadal, mais l’Autrichien Thiem (8e) et l’Allemand Zverev (3e) sont susceptibles de s’affronter déjà lors des quarts de finale. Thiem est le seul à avoir battu Nadal sur terre en 2017 et 2018 : l’an dernier à Rome (quarts) et cette année à Madrid (en quarts de finale également). Zverev, lui, l’aurait peut-être vaincu en finale à Rome dimanche dernier si le mauvais temps ne s’en était pas mêlé. Le grand « Sasha » (1m98) menait 3-1 dans le dernier set avant l’interruption pluvieuse et n’a plus inscrit de jeu après la reprise (6-1, 1-6, 6-3). Lauréat des tournois de Munich et de Madrid (en battant Thiem en finale), le jeune loup de 21 ans s’est affirmé comme le N.2 sur ocre.
Avec Belga