Mexique : un mini-séisme ressenti après le but face à l’Allemagne

Des supporters installés à Zocalo, la place centrale de Mexico pour suivre le match sur un écran géant. | © REUTERS/Gustavo Graf
Dimanche à Mexico, la terre a littéralement tremblé quand le Mexique a marqué face à l’Allemagne, championne du monde en titre.
Des milliers de supporters mexicains ont bruyamment fêté dans les rues de Mexico dimanche l’exploit (1-0) de leur équipe face aux Allemands, tenants du titre. La terre a littéralement tremblé dans cette mégapole exposée aux séismes quand Hirving « Chucky » Lozano a marqué à la 35e minute, déclenchant « un tremblement de terre de bonheur » dans son pays natal.
Des sismologues ont affirmé avoir détecté une secousse « artificielle », peut-être causé par « les bonds » des supporters déchaînés qui s’étaient notamment réunis sur le Zocalo, la place centrale de Mexico pour suivre le match sur un écran géant.
« Ce qui s’est passé aujourd’hui est un tremblement de terre de bonheur. Imagine, nous avons battu les champions du monde! » commentait à l’AFP Laura Villegas, une vendeuse de 45 ans, avant d’avaler un grand verre de bière et de tequila. »Qu’est-il arrivé, qu’est-il arrivé à l’Allemagne qui devait nous battre aujourd’hui? » scandait la foule.
« Lozano président! »
Le président Enrique Pena Nieto s’est joint à la fête sur Twitter: « C’est confirmé: le Mexique affronte et gagne contre les meilleurs du monde. Grand match! Félicitations ».
Confirmado: México compite y gana frente a los mejores del mundo. ¡Muchas Felicidades a @miseleccionmx! ¡Gran partido! ⚽
— Enrique Peña Nieto (@EPN) 17 juin 2018
Les supporters se sont également réunis dans toutes les grandes villes du pays, dont Guadalajara, Toluca, Tijuana et Ciudad Juarez. A travers les rues de la capitale, des fans circulaient à motos, en voiture, klaxonnant et agitant le drapeau mexicain.
Lire aussi > 8 choses à savoir sur le Panama (qui n’ont rien à voir avec le football)
Au milieu de la cacophonie générale, un violoniste jouait un air traditionnel sur la principale avenue de la ville. « Un petit but est tout de même un but » se félicitait le vieux musicien. Une supportrice, un drapeau à la main, le visage peinturluré en vert, criait: « Nous sommes une force de combat aztèque! » « Lozano président, Lozano président! » lançaient d’autres supporters, à deux semaines de l’élection présidentielle du 1er juillet prochain.
Ana Maria Contreras, une institutrice était venue dans le centre-ville avec ses enfants vêtus du maillot vert du « Tri », tout comme ses chiens, pour célébrer la victoire. « Nous avons démontré que nous pouvons lutter contre n’importe quel pouvoir. Et j’espère que celui qui deviendra président saura aussi nous conduire vers la victoire » confiait-elle.