Confidences exclusives : Le mystère David Goffin s’amplifie

C'est un Goffin un brin torturé que l'on découvre. | © BELGA PHOTO BRUNO FAHY
Un défaitisme teinté de cynisme s’est-il emparé de la gloire du tennis belge ? Au jeu des confidences, David Goffin inquiète.
« David n’est plus Goffin », « Cette élimination est bizarre » : la défaite-surprise de David Goffin à Wimbledon fait couler beaucoup d’encre. Ce jeudi, Paris Match Belgique publie une interview du tennisman belge réalisée juste avant ce lourd revers. Et certaines de ses confidences sonnent curieusement, amplifiant le mystère.
« Je préfère être trentième (au classement mondial, NDLR) et heureux que dans le top 10 et me torturer. C’est ça qui n’est pas évident dans le tennis. À chaque fois, on passe des paliers et la pression est un peu plus lourde à porter. Il y en a qui le vivent mal et n’acceptent pas cette charge. (…) Je suis heureux de mon classement, mais cela ne m’empêche pas de vivre des moments compliqués ». La suite est du même acabit. « J’oublie parfois le rôle que je peux jouer auprès de certaines personnes. Je me rappellerai toujours de l’accueil que j’ai reçu en 2012 après avoir joué contre Roger Federer à Roland Garros. Le soir même, sur le chemin du retour, on me félicitait. J’avais tout juste 20 ans et je pensais que j’allais rentrer chez moi comme j’en étais parti. Ce n’est pas du tout un poids, c’est juste fatigant… »
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Dans l’interview, David Goffin évoque également sa vie privée : « J’aimerais lire dans les pensées de Stéphanie (sa fiancée, NDLR) ». Et ce qui pourrait passer pour du blues revient même lorsqu’il évoque la campagne des Diables rouges au Mondial et sa fierté d’être belge : « Je peux comprendre la frénésie que le sport entraîne, comme c’est le cas par exemple pour les Diables rouges. Le seul souci, c’est qu’en cas d’échec, les critiques peuvent être très virulentes. J’imagine que c’est le prix à payer quand on déchaîne les passions… »
Retrouvez l’interview complète de David Goffin dans le dernier numéro de Paris Match Belgique.