Un chanteur jamaïcain réclame 300 millions dollars à Miley Cyrus pour plagiat

Miley Cyrus, le 4 mars dernier. | © DPA
Un artiste jamaïcain accuse Miley Cyrus de plagiat et réclame 300 millions de dollars à la star de la pop, assurant qu’elle lui aurait volé certaines paroles pour son tube « We Can’t Stop », sorti en 2013.
Le chanteur jamaïcain Flourgon, auteur de tubes dans les années 80-90, a engagé des poursuites à l’encontre de l’interprète de « Wrecking Ball ». Dans un des couplets, Miley Cyrus chante ces quelques mots: « And we can’t stop / We run things, things don’t run we / Don’t take nothing from nobody ». Flourgon, chanteur jamaïcain de dancehall, un genre dérivé du reggae, assure que la tournure des paroles a été chipée de sa chanson de 1988 intitulée « We Run Things », où il chante « We run things / Things no run we ».
La plainte déposée devant un tribunal fédéral de New York explique que ces paroles appartiennent « sans équivoque » à Flourgon avec « des racines de patois jamaïcain avec son propre phrasée, unique, et ses associations qui, traduites en anglais, ne sont pas correctes grammaticalement« . Flourgon réclame 300 millions de dollars à Miley Cyrus, son label de musique Sony et son équipe d’auteurs et de musiciens. Un prix qui dépasse la richesse estimée de la chanteuse.
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He could stop
Il explique que la star de la pop a construit sa carrière à partir de ce titre, dont le clip a été vu plus de 800 millions de fois sur YouTube, notant qu’il est sorti à un moment où l’ancien premier rôle de la série Disney « Hannah Montana », adoptait une personnalité publique plus branchée.
La chanteuse de 25 ans n’a pas immédiatement réagi à la plainte, qui cherche aussi à l’empêcher d’interpréter à nouveau « We Can’t Stop ». Ce n’est pas la première fois que l’ex-enfant star est embourbée dans des polémiques. En 2013, aux MTV Video Music Awards, elle suscitait la controverse pendant l’interprétation provocante de « Blurred Lines », en duo avec Robin Thicke, où l’ancienne actrice de séries pour adolescents « twerkait » de manière très explicite devant le chanteur, la langue sortie, et jouait de façon suggestive avec un énorme gant de mousse au doigt pointé.
(Avec Belga)