Loïc Nottet s’envole grâce à Mary Poppins

Loïc Nottet a su s’imposer comme une étoile montante sur la scène européenne. Maintenant, avec Disney, il est prêt à conquérir le monde. | © © Ronald Dersin
Le chanteur, compositeur et danseur belge est parvenu à séduire Disney et réalise une nouvelle performance dans sa jeune carrière.
Dans la salle la plus majestueuse salle du Concert Noble à Bruxelles, au coeur du quartier européen, il a de grands yeux, brillants, émerveillés, comme ceux d’un enfant le matin de Noël devant une ribambelle de paquets au pied du sapin.
Mais Loïc Nottet préfère visiblement offrir des cadeaux qu’en recevoir. En 2017, à la même période de l’année, il réjouissait son public grâce à une ballade envoûtante, un piano-voix délicieux intitulé « Go to sleep ».
Cette année, la surprise est double : en plus du single qu’il vient de sortir, « On fire », le chouchou des Belges perpétue cet esprit de Noël qu’il aime tant en proposant sa version de la chanson culte de Mary Poppins, « Supercalifragilisticexpialidocious », à l’occasion de la sortie d’une nouvelle version du film signé Disney, le 19 décembre.
Un perfectionniste qui ne joue pas la diva

« The Voice ». L’Eurovision. « Danse avec les stars ». Depuis son « trio gagnant », Loïc Nottet n’arrête pas. Auteur, compositeur, danseur, ce Belge né en 1996 à Charleroi a su s’imposer comme une étoile montante sur la scène européenne. Maintenant, avec Disney, il est prêt à conquérir le monde.
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Pour le clip symbolisant le retour de Mary Poppins, Loïc Nottet s’est lancé un triple défi : chanter, danser et créer les costumes, pour lui et ses quatre danseurs. Tons vifs, frou-frous et robes qui tournent, le jeune prodige s’en est donné à coeur joie.
Sa chorégraphie, à base de pirouettes, d’arabesques et de farandoles, est également haute en couleur. Alors il a fallu s’entraîner, des heures durant, et le jour du tournage venu, multiplier les prises jusqu’à obtenir les effets, le résultat attendus. Car Loïc Nottet est un perfectionniste. « C’est le premier adjectif qui me vient à l’esprit quand il s’agit de le décrire », sourit son manager, Simon Gérard. « Je suis époustouflée », admet pour sa part Ariane Verrier, responsable du marketing pour le cinéma chez Disney Belgique.
« Loïc Nottet ne laisse aucune place au hasard. Il a dessiné les costumes, a choisi la chorégraphie, les décors. Une telle aptitude à prendre des décisions, à 22 ans, c’est rare. » Daphné Duvivier, elle, s’est chargée de maquiller l’artiste et ses danseurs : « C’est aussi lui qui a décidé du make-up, des coiffures… Mais ce n’est pas un petit chef, il ne joue pas à la diva », constate-t-elle. « Il est simplement hyper investi dans ce qu’il fait », résume Benoit Do Quan, chef-opérateur pendant le tournage.
Entre les immenses rideaux de satin des salles du Concert Noble, éclairé par des lustres scintillants tirés d’un autre temps, Loïc Nottet a passé une journée à virevolter sur les planchers fraîchement cirés du lieu, dans une ambiance feutrée, mais dynamisée par les notes entêtantes de la chanson phare de Mary Poppins, sous le regard bienveillant d’une quinzaine de techniciens.
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« Ce métier me fait du bien parce que la réalité est vraiment triste »

Paris Match. Comment est née l’idée d’un clip autour de Mary Poppins ?
Loïc Nottet. Disney m’a proposé ce projet autour de la chanson « Supercalifragilisticexpialidocious » et j’ai accepté car je me suis dit qu’à l’approche des fêtes de fin d’année, c’était parfaitement de circonstance. La magie est au rendez-vous. En plus, je suis un éternel enfant et j’adore l’univers de Disney. J’ai également pu dessiner les costumes. J’ai appris à coudre quand j’étais petit. La couture à proprement parler, je la laisse maintenant à un atelier de confection à Bruxelles, mais il n’empêche que j’adore dessiner.
L’univers de Mary Poppins est pourtant fort éloigné de ceux, plus sombres, de Tim Burton, qui vous plaisent habituellement…
Oui, ça n’a rien à voir. En fait, nous voulions quelque chose de complètement neuf. Pour ma part, Mary Poppins me touche. Quand j’étais petit, je regardais souvent l’ancienne version du film. Savoir qu’une nouvelle mouture va sortir, c’est canonissime ! Je n’aurais pas pu ne pas accepter ce projet.
Retrouvez l’entiereté de notre reportage dans l’édition de ce jeudi 13 décembre de Paris Match Belgique.
