Paris Match Belgique

Les 5 concerts qui ont enflammé les Nuits Botanique

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Image d'illustration. | © Unsplash / Paolo Margari.

Musique

Ce dimanche, c’était le clap de fin pour des Nuits Bota au format XXL. 20 soirées, près de 200 artistes, le plein de soleil sur les marches : tous les ingrédients étaient réunis pour livrer une édition post-covid réjouissante. Paris Match Belgique y était, et on a gardé cinq moments déjà entrés dans les annales.

 

Vaague

Petit génie du jazz belge, Antoine Pierre a fait ses armes en créant le sextet électrique Urbex, épaulé Tom Barman dans Taxi Wars et même exploré le trip-hop avec NextApe. Soucieux de continuer ses incursions ici et là, le Liégeois crée son projet solo, Vaague, où il ne s’arme que d’une batterie et d’un concentré de technologie. En ressortent des divagations passionnantes, taillées pour le live et qui nous emmènent loin dans la rêverie. La Rotonde a eu la chance d’assister à la performance de l’instrumentiste, qui allie de manière hyper fluide les sonorités de la batterie acoustique et les possibilités infinies de la musique électronique. Passionnant et impressionnant.

Rodrigo Amarante

Le songwriter brésilien, connu mondialement pour la B.O. de Narcos, a honoré les Nuits de sa présence pour un show d’exception, enchaînant les perles avec une facilité déconcertante. Du récent « Maré », issu de son dernier album Drama, au gracieux « Tardei », Amarante a éclaboussé l’Orangerie de sa classe toute naturelle. En Français, Anglais, Brésilien ou Espagnol, guitare à la main ou au piano, il a déployé tout ses talents pendant près d’une heure pour nous laisser sans voix. À voir au moins une fois dans sa vie.

Wet Leg

C’était LE concert qui clôturait les Nuits ce dimanche 15 mai et la fête fut totale. Le très hype duo britannique formé par Rhian Teasdale et Hester Chambers a commencé tranquillement pour finir en beauté sur son tube « Chaise longue », récitant une partie de son album éponyme et plongeant le Grand Salon dans une douce insouciance. Ironiques à souhait, les deux jeunes femmes nous ont conté leurs histoires d’amour catastrophiques avec une autodérision réjouissante. Coup de foudre.

Hubert Lenoir

« La pire journée de ma vie ». C’est sur ces mots qu’Hubert Lenoir a entamé son concert au Grand Salon, racontant à son public s’être fait voler une partie de son matériel et avoir des côtes fêlées suite à une chute. Mais c’est mal connaître le gaillard que de croire que le Québecois allait abandonner. À la place, il a livré une prestation libératrice et jouissive, se donnant comme rarement à une salle conquise et allant jusquà escalader une colonne du Grand Salon. Pur régal.

Ascendant Vierge

Le nouveau phénomène hyperpop et complètement barré a fait l’événement sous le chapiteau des Nuits. En préalable, c’était un véritable défilé de mode qui se donnait côté public, avant que le duo formé par Mathilde Fernandez et Paul Seul ne viennent décoler le plancher. Niveau BPM, on frôlait les 200, le max, le nirvana. Qu’on aime ou qu’on n’y comprenne absolument rien, Ascendant Vierge ne peut laisser indifférent. Une énergie à toute épreuve.

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