Paris Match Belgique

En français dans le texte : Cinq artistes francophones prometteurs pour fêter le 14 juillet

Le duo Pépite. | © Facebook Pépite/Julie Oona

Musique

14 juillet, mais surtout renaissance de la chanson française oblige, on passe la fête nationale de nos voisins à fredonner les airs de leurs artistes dans le vent.

 

Un véritable retour en grâce. Depuis quelques mois, la chanson française ose à nouveau faire fredonner un public bienveillant, comme débarassée des stigmates qui semblaient coller au genre depuis près de trois décennies. Les nouveaux artistes francophones endossent leurs vrais patronymes, comme avant, ou des pseudonymes évocateurs – « Pépite », pour ne citer que le duo masculin – et sautent dans les vagues eighties comme dans les productions made in 2017 pour bâtir, en français, des lendemains qui chantent.

À l’occasion du 14 juillet, Paris Match Belgique met à l’honneur cinq artistes découverts cette année qui ont fait battre un peu plus fort le cœur de la rédaction. Et God save la chanson française !

Juliette Armanet

France Gall contemporaine, Juliette Armanet chante « l’amour en solitaire » en duo avec un piano. On retrouve dans ses mélodies l’humeur dansante et la mélancolie lancinante de celles qui savent tout incarner, et dans ses textes, la simplicité percutante des songwriters anglophones. Dans l’une des boules de l’Atomium à l’occasion d’une FiftyFifty Session en juin dernier, elle avait su captiver son nouveau public en quelques morceaux et phrases sincères. Fort est à parier que le 18 octobre prochain au Botanique, elle prêchera des déjà-convaincus.

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Pépite

Petit bijou de ces dernier mois, Pépite annonce le retour des voix androgynes qui dansent sur une pop synthétique et des textes énamourés. Romantiques, les chansons du duo n’en restent pas moins cryptiques, pour éviter que ne s’envole le mystère des émois. Les chercheurs d’or Thomas et Edouard se sont installés sous les hospices de Microqlima, label français qualitatif qui abrite notamment Isaac Delusion. Ils seront aux côtés des « jackass de la scène hexagonale », Faire, au Botanique le 29 septembre.

Clara Luciani

L’amour qui séduit, qui dévore, puis qui recrache sa proie sans sentiments, Clara Luciani connait. C’est après avoir croisé la créature qu’elle a donné naissance à son Monstre d’amour, premier album hébergé chez Universal. Si sa « version solo » a commencé par une rupture, elle a auparavant officié aux côtés de La Femme – dont elle était l’une des voix -, de Nekfeu et en première partie de Benjamin Biolay. Même le mouchoir à la main, Clara Luciani a le sens de l’élégance. La chanteuse sera pour une date exclusive au Brussels Summer Festival le 9 août prochain.

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Nord

« Chanson française moderne », voilà comment on classerait Nord – si on le voulait vraiment. À mi-chemin entre Paradis, Fishbach et Mathieu Boogaert et Bertrand Betsch, selon ses propres mots, il pratique l’émotion pure et une musique minimale, avec du souffle. Un dandy chaleureusement timide, pour une chanson à l’élégance décomplexée.

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The Pirouettes

Les eighties la faisait si bien, l’electro-pop actuelle la souligne et les Pirouettes s’en emparent : cette envie de fête triste, cette expression d’un spleen énergique et nostalgique, surtout romantique. Amoureux à la ville comme en chansons, le duo a sorti Carrément, Carrément, un premier EP auto-produit repris en chœur partout où ils passent. Le couple sera également au Brussels Summer Festival le 13 août.

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