À la télé ce soir : Deux classiques du cinéma belge

Le premier film de Jaco Van Dormael sur La Deux. | © DR
À quelques jours des Magritte du Cinéma, La Deux propose un samedi axé sur les perles du cinéma belge.
Ce samedi soir, le cinéma belge est à l’honneur. À l’occasion de la 10e cérémonie des Magritte, organisée le 1er février, La Deux propose de (re)voir des classiques qui ont marqué notre plat pays.
La soirée commence en douceur et en poésie avec Toto le héros. La patte de Jaco Van Dormael, au style cinématographique si particulier, était déjà bien présente dans ce premier long-métrage, sorti en 1991. « C’est l’histoire d’un type à qui il n’est jamais rien arrivé. » Depuis l’âge de huit ans, Thomas « Toto » est convaincu d’avoir été échangé à la naissance avec son voisin Alfred. Cinquante ans plus tard, le vieux Thomas, vivant dans un hospice, part retrouver cet homme devenu richissime. Ruminant son amertume, il n’a qu’une obsession : récupérer la vie qui lui a été volée, à n’importe quel prix.
Un deuxième film qui n’est pas merdique
Autre style, autre réalisateur. En deuxième partie de soirée, la Deux diffuse un autre classique du cinéma belge : la merditude des choses de Felix Van Groeningen. Avant de recevoir le César du meilleur film étranger (et une nomination aux Oscars) avec The Broken Circle Breakdown, ou encore avant de diriger Timothée Chalamet et Steve Carrell dans A Beautiful Boy, le réalisateur belge filmait des hommes à vélo, dans le plus simple appareil. Une scène devenue culte de La Merditude des choses, qui suit la malheureuse routine d’une famille marginale dans un village flamand. Sous le même toit, on retrouve Gunther Strobbe, 13 ans, avec sa grand-mère, son père et ses trois oncles. Quotidiennement, le jeune adolescent baigne dans un climat de beuveries effrénées, de drague éhontée et de glande constante. Tout porte à croire qu’il subira le même sort. À moins qu’il ne parvienne à se « démerder » de là…