Paul Le Grand : L’année de la belgitude pour l’Ommegang

Les festivités s’annoncent aussi impressionnantes qu’émouvantes nous explique Paul Le Grand, président de l’Ommegang Brussels Events. | © DR
Un vent de modernité souffle sur la tradition ancestrale de l’Ommegang avec des invités qui y apporteront joie de vivre et humour. Les festivités s’annoncent aussi impressionnantes qu’émouvantes comme nous l’explique Paul Le Grand, président de l’Ommegang Brussels Events.
Paris-Match. Cette année, vous semblez miser tout particulièrement sur la notion de belgitude.
Paul Le Grand. Je pense qu’il est important pour l’Ommegang de renforcer son caractère belge et pas seulement bruxellois, tout en exprimant la fierté de nos traditions et de notre culture. Les groupes venant aussi bien du nord que du sud du pays, nous assistons à un vrai kaléidoscope des couleurs de la culture belge dans son ensemble. Cette belgitude s’exprime aussi à travers le talent des artistes qui participent à cette édition. Le fait qu’Annie Cordy fête cette année ses 90 ans, tout comme l’asbl de l’Ommegang, nous donne l’occasion de l’honorer.
Comment arriver à renouveler un événement si ancré dans l’Histoire et la tradition ?
Cette Histoire, ni vous ni moi ne pouvons la changer mais rien ne nous empêche de la raconter autrement. Avec un héraut jeune comme Frédéric Diefenthal, un son et lumière très performant, l’humour de Kroll, nous accomplissons aussi un devoir de transmission vers un public plus jeune. L’Histoire ne doit pas être figée. Il y a toujours un équilibre à trouver entre respect de la tradition et souci d’innovation.

L’Ommegang se veut-il plus intergénérationnel que jamais ?
Nous visons en effet un public très large, grâce notamment aux festivités dans le Parc de Bruxelles, la terrasse The Royal Break, le défilé dans les rues… Notre offre vise toutes les tranches d’âge. Et je pense que cette fois, l’Ommegang répond à ce petit côté surréaliste qui définit si bien la Belgique. On n’hésite pas à mélanger les genres et, franchement, il est bon d’oser !
Qu’est-ce qui vous réjouit et vous motive le plus dans l’organisation de l’Ommegang ?
Quand les hymnes, belge et européen, se mettent à résonner sur la Grand-Place, j’ai le sentiment que le public s’approprie l’Ommegang. C’est toujours un grand moment d’émotion, après toute cette organisation, de pouvoir vivre cette sensation de partage. Mais il est tout aussi réjouissant de rencontrer tant de gens formidables année après année, entre retrouvailles et nouvelles connaissances.