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L’évolution expliquerait pourquoi les hommes aiment les seins

Hommes seins

Larry Young a publié sa théorie dans un livre intitulé "The chemistry between us", qu'il a co-écrit avec le journaliste et écrivain Brian Alexander. | © Rawpixel / Unsplash

Psycho et sexo

Pour Larry Young, un psychologue américain, l’attachement pour les seins est le fruit de la sélection naturelle. 

Pour beaucoup, la raison pour laquelle les seins soulèvent autant de passions est purement instinctive : une femme à forte poitrine est inconsciemment perçue comme fertile. Loin de se satisfaire de cette expliquation dominant l’inconscient collectif, le psychologue Larry Young – cité par Futura Sciences –  défend une autre théorie. Il considère qu’il existe dans notre cerveau un circuit neuronal servant à favoriser l’attachement d’une mère à son petit lors de l’allaitement, et à un partenaire qui stimule la poitrine lors de rapports sexuels.

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Ocytocine

Cette théorie a été publiée dans le livre The chemistry between us, qu’il a co-écrit avec le journaliste et écrivain Brian Alexander. Larry Young, spécialisé dans l’étude des bases neurologiques des comportements complexes, explique que lors de l’allaitement, le cerveau de la femme est inondé d’une hormone appelée ocytocine, célèbre car fortement liée à l’amour et l’attachement. L’hormone est également libérée lorsque les seins de la femme sont caressés par l’homme, et suite à cette réaction hormonale, la femme concentre toute son attention sur son partenaire. Conclusion pour le chercheur : pour favoriser la reproduction, il est intéressant pour les hommes d’aimer les seins, car cela leur apporte plus d’affection et d’amour, qui permet ensuite de former un « couple durable ». Pour Young, la sélection naturelle a donc favorisé les hommes aimant les seins, et a fait de cet aspect une norme.

Seins
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Le psychologue envisage même la présence d’un réseau neuronal spécifique qui se développerait chez les mâles hétérosexuels au moment de la puberté. Mais la théorie est loin de faire l’unanimité. Par exemple, l’antropologue Fran Mascia-Lees considère qu’elle ne tient pas la route, la contrecarrant avec le fait que tous les hommes n’aiment pas les seins. Dans certaines communautés africaines par exemple, les femmes se baladent seins nus en toute indifférence. Mascia-Lees estime donc que le débat est plus complexe et ne peut se limiter à un réseau de neurones.

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