Pourquoi on ne peut pas s’empêcher de se toucher le visage

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Un réflexe que l’on va avoir bien du mal à contenir en ces temps de coronavirus.
Bien se laver les mains au savon durant 60 secondes : check. Avoir du gel hydroalcoolique à proximité : check. Éviter de se toucher le visage : mission impossible. Au rayon des recommandations pour éviter la propagation du coronavirus, certaines sont plus facilement respectées que d’autres, et cette dernière en fait clairement partie. Un récent article de Slate nous éclaire sur cette fâcheuse manie.
À fleur de peau
Comme l’explique le site ce 12 mars, des études scientifiques ont d’ores et déjà démontré qu’elle est presque inscrite dans nos gènes. En effet, le foetus toucherait déjà son visage pendant la grossesse. Un geste « instinctif et inné » estime Slate que l’on partage d’ailleurs avec d’autres espèces.
Chez les humains, il s’agit également d’un outil bien particulier pour exprimer notre conscience de soi en société. « Naturellement, les gens examinent le visage des autres et sont sensibles à divers indices faciaux. Le toucher du visage peut donc être en partie lié à la tendance naturelle à être sensible à nos visages et à nos expressions faciales », explique notamment un psychologue du côté de Business Insider.

Vous avez souvent pour habitude de vous frotter le nez, les oreilles ou le menton devant votre écran ? Ce bon vieux tic vous aiderait en réalité à réduire votre niveau de stress tout en donnant un coup de boost à votre mémoire. Tant de choses qui expliquent pourquoi cela va être si compliqué de chasser le naturel durant les prochaines semaines.