Pourquoi les microtransactions des jeux FIFA ne plaisent pas à la justice belge

FIFA 19 sort le 28 septembre prochain. | © DR
Le parquet de Bruxelles a ouvert une information judiciaire sur les « loot boxes », soit des pochettes-surprises virtuelles et payantes contenues dans les jeux vidéo FIFA de la société Electronic Arts.
Pour la Commission, les coffres constituent un jeu d’argent illégal dans la mesure où les joueurs ne connaissent par leur contenu avant de les acquérir. Ces « coffres de butin » sont donc considérés comme une forme de pari. À la demande de l’instance, la société Blizzard, éditrice des jeux Overwatch et Heroes of the Storm avait elle abandonné cette pratique à la fin août.
EA, dernier résistant du secteur
Les autres géants Valve (Counter-Strike) et 2K Games (NBA 2K), de leur côté, ne proposent plus la possibilité d’acquérir des coffres avec de l’argent réel. EA est donc le dernier acteur majeur du secteur à faire de la résistance, comme l’a confirmé son CEO avant l’été. Selon Andrew Wilson, le fait que les joueurs soient informés du nombre d’objets qu’ils vont obtenir est suffisant pour considérer que la pratique ne constitue pas un jeu d’argent.
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La Commission veut elle poursuivre l’entreprise, qui a déjà fait l’objet d’un procès-verbal. Une information judiciaire a été ouverte par le parquet de Bruxelles, a-t-il indiqué lundi.
Avec Belga