Par Rédaction Paris Match Belgique
Le 11 août 2014, Robin Williams nous quittait, à l’âge de 63 ans. Il était retrouvé pendu à son domicile de Tiburon situé dans le comté de Marin (Californie, États-Unis). Il se serait suicidé par asphyxie. L’acteur américain souffrait depuis plusieurs années de dépression et avait même commencé une cure de désintoxication suite à ses problèmes d’addiction aux drogues et à l’alcool, des problèmes qu’il ne cachait pas à la presse. Des problèmes qui auront eu raison de lui.
Aujourd’hui, cela fait donc trois ans déjà que Robin Williams et son sourire nous a quittés, l’occasion de se le remémorer en 10 films cultes.
C’est le premier long métrage avec lequel on découvre un Robin Williams en marin aux gros bras nourri aux épinards -qu’il déteste pourtant dans le film- et qui va s’amouracher de la fameuse Olive Oyl alors qu’il recherche son père. Le film musical de Robert Altman s’inspire des personnages de la bande dessinée Popeye créée par E. C. Segar. Bien que les effets spéciaux ne sont pas des plus réussis tous commes les chorégraphies, on passe quand même un beau moment.
Produit relativement tôt dans sa carrière, Robin Williams n’était pas encore la légende qu’il est aujourd’hui au moment de tourner Good Morning, Vietnam. Il y incarne le nouveau speeker de la radio des forces armées américaines pendant la guerre du Vietnam. Williams y crève l’écran, débordant de talent, il conquiert le monde entier et imprime sa voix dans la mémoire de chacun. Absolument inarrêtable une fois lancé dans ses nombreuses improvisations, le réalisateur Barry Levinson confie que “la plupart des textes n’étaient pas écrits. Il y avait certains points dans le script par lesquels il fallait qu’on passe, mais pour le reste on laissait Robin faire sa magie”.
Une ode à la vie ! Robin Williams y incarne un professeur de littérature anticonformiste qui, plus que d’enseigner les lettres, inculque à ses élèves l’importance de la liberté de penser, de profiter de chaque instant. C’est l’un de ces films idéalistes, qui, à chaque visionnage donne une bouffée d’espoir, une once de poésie sur le regard qu’on pose sur le monde. On pleure, on rit, on est béat d’admiration devant un Robin Williams dans toute sa splendeur.
Réalisé par Steven Spielberg, on y retrouve un Peter qui est devenu plus avocat que Pan. Mais s’il a pas mal changé et oublié le Pays imaginaire, ce n’est pas le cas de Capitaine Crochet (Dustin Hoffman) qui va enlever ses enfants. Avec l’aide de la Fée Clochette (Julia Roberts), Peter Pan va alors retourner au Pays imaginaire et confronter son passé et Crochet. Un film incontournable pour petits et grands enfants.
Est-il nécessaire de rappeler le résumé de ce film culte, drôle et touchant ? Dedans Robin Williams y interprète un père désemparé qui suite à la perte de la garde de ses enfants, se transforme en gouvernante écossaise afin de pouvoir être auprès de ses enfants. Il abandonne alors les pantalons pour les bas nylons.
« Dans la jungle tu attendras, un 5 ou un 8 te délivreras ». Dans ce film adapté livre pour enfants du même nom de Chris Van Allsburg, publié en 1981, des enfants tombent sur un jeu particulier qui va bouleverser leur vie quand ils décident de jouer : « Jumanji, un jeu pour tous ceux qui espèrent laisser derrière eux leur univers. Lancez les dés pour déplacer votre pion, un double donne le droit de rejouer. Le premier qui arrive au bout a gagné ». Et quand on y a joue, on se retrouve aspiré dans un autre monde duquel il est dur d’en revenir…
Dans Jack, la performance de Robin Williams aura -une fois de plus- marqué les esprits. Dans le rôle d’un petit garçon dont le corps vieillit quatre fois plus vite que la normale, l’acteur jongle avec brio entre l’insouciance de l’enfant, la stabilité de adulte et la sagesse du vieillard. À la manière d’un « Benjamin Button » à l’envers, Francis Ford Coppola-retrace une existence courte mais non moins riche et heureuse. Sortez les mouchoirs, nombreux sont ceux à avoir été de sortie pour la scène finale.
Ce n’est pas un grand Disney, certes, mais il est drôle et nous permet de passer un bon petit moment sous la couette et on finit par s’attacher à cette étrange et capricieuse créature verte et gluante. Dedans, Robin Williams y interprète le professeur Brainard, une sorte de savant fou totalement absorbé par ses recherches.
Un casting trois étoiles (Matt Damon, Robin Williams et Ben Affleck) pour un film incontournable aux deux Oscars. Will Hunting, c’est l’histoire d’un jeune surdoué issu d’un milieu populaire qui va attirer l’attention d’un professeur de mathématique qui va le prendre sous son aile. En 2008, le magazine Empire l’a classé dans sa liste des 500 meilleurs films de tous les temps?
On termine ce top 10 avec un film tout simplement beau visuellement mais aussi triste. Chris et Annie forment un couple très uni qui va être fragilisé par la mort accidentelle de leurs deux enfants. Dévastée, Annie se mure alors dans la solitude et ses peintures. Peu de temps après, c’est Chris qui décède. Il se retrouve alors projeté dans les limbres des sombres peintures de sa femme. Un film où les âmes se perdent, se retrouvent, se perdent à nouveau, toujours dans l’au-délà, dans le Paradis, mais dans l’enfer aussi.