Par Rédaction Paris Match Belgique
S’abandonner à une terrasse sans autre but que de voir passer le temps un verre à la main, courir en s’esclaffant après un train trop pressé, apprendre de nouveaux (gros) mots, piocher dans les drôles de plats des autres : il y a des choses qui ont d’autant plus de saveur quand elles sont faites avec sa bande de copains, son équipage de potes, son crew de lascars.
Extravagantes ou discrètes, cosmopolites ou traditionnelles, ultra-modernes ou joliment pittoresques : la sélection Paris Match Belgique des villes à partager avec ceux qu’on n’échangerait pour rien au monde.
La chaude Lisbonne, Tokyo l’asiatique, Amsterdam l’inévitable, l’assoiffée Dublin et Bangkok la fourmillante : à l’occasion de la Journée internationale de l’amitié, le site d’hébergement booking.com a dévoilé sa liste des destinations les plus recommandées par ses voyageurs, et ce pour la chaleur de ses habitants – celles où l’on se trouvera forcément de nouveaux copains, même en voyage en solo.
En parallèle de ces villes chaleureuses, la rédaction de Paris Match Belgique a fouillé dans ses souvenirs aux quatre coins de l’Europe pour dresser une liste alternative de destinations festives, économiques ou gourmandes où trainer ses amis pour un court week-end ou une folle semaine.
Photo : ©Hamza Butt
À peine débarqué de la gare et d’un tram qui slalome dans des ruelles aussi étroites que dans une cité ritale, on enfourche un vélo pour découvrir cette autre Venise du Nord : Gand s’apprivoise facilement en une journée, l’idéal pour une excursion de 24 heures sur un coup de tête. Si on n’a pas la chance d’y passer pendant la célèbre débandade des Gentse Feesten, où, forcément, le programme tournera surtout autour de la fiesta « à la flamande » et de la musique du monde entier, on peut toujours se consoler en louant des canoës pour « chiller » sur ses canaux – soleil et bouteille de vin en option. La visite historique sur l’eau terminée, on s’installe gaiement sur les quais gantois, avant d’envahir un restaurant (la ville regorge de possibilités exotiques et de concepts « de chez nous », comme Balls&Glory). La soirée se termine au Hot Club Jazz… si vous parvenez à en trouver l’entrée. Au bout d’une allée coincée entre les maisons de brique du centre, on trouve la cour intérieure de ce petit club intimiste à la carte bien garnie : la meilleure trouvaille de la journée – c’est dire. Les meilleurs copains feront un détour le lendemain par les sublimes thermes art nouveau de la ville (le Sauna Azul) : chic, mais accessible – et surtout, nudiste.
À une heure et demi à peine en avion de la capitale, c’est à se demander pourqu’on on n’y passe pas tous ses week-ends – l’empreinte écologique, peut-être ? Toujours est-il qu’on devrait gratifier Budapest d’une visite au moins deux fois l’an : en été, comme en hiver, tant la ville change de visage selon les saisons. L’ambiance, elle est toujours la même : aussi décontractée qu’un nourrisson après une séance de yoga.
Ultra-peu chère, conviviale et fêtarde, la capitale noie dans le Danube tous les problèmes, et dans ses thermes (Széchenyi, Gellért) la gueule de bois de nuits forcément agitées (à passer dans ses célèbres ruin pubs, à l’inévitable Szimpla ou à l’Instant sens dessus dessous). Les batailles de kicker et les tacos de la Ellátókert Taqueria succèdent aux visites au musée (les expositions de celui des beaux-arts sont inoubliables) comme dans un monde parfait, les plus belles marrades en toile de fond.
Si on y atterrit par hasard, au beau milieu d’un road trip pluvieux au pays des grenouilles, la décontraction de Bristol, loin des clichés british du genre, fait tomber en amour plus vite qu’un accent anglais prononcé. La ville anglaise, non loin de la so boring Bath, devance les tendances tant elle se fiche du qu’en-dira-t-on : on y célèbre à toute heure du jour où de la nuit la bière locale qui y coule à flot (à la Tobacco Factory, par exemple), les meilleurs groupes alternatifs du coin et d’ailleurs (au Cosies ou au Old Duke) et on y mange les meilleurs plats du jour vegan (à la Canteen), dans une ambiance de colonie de vacances cool et inclusive. Pour ne rien gâcher, le clapotis de ses canaux qui font miroiter le soleil lui donne des airs d’Amsterdam, mais sans les Hollandais grognons.
Après tout, on l’a toujours dit : « Vedi Napoli e poi muori ». Comprenez – si vous ne parlez pas italien – que vous n’avez pas le droit de mourir avant d’avoir vu cette ville. Désordonnée, populaire, anarchique : Naples est la destination idéale pour une virée spéciale entre amici. Capitale de la Campanie, ancienne ville mal-aimée d’Italie, Naples est pour sûr devenue un spot à visiter entre potes. Que ce soit pour déambuler dans ses rues aux odeurs de poubelles ou pour descendre plusieurs Birra Moretti face à l’une des plus belles baies du monde, inutile de s’infliger un programme trop chargé. La dolce vita au pied du Vésuve saura vous offrir de belles surprises, tout en révélant une facette atypique du pays de Dante que l’on pensait pourtant connaître.
Pour se déplacer, on n’hésitera pas à privilégier le métro aux stations dignes des plus grands musées d’art moderne. Pour le repas, il serait blasphématoire de ne pas s’arrêter à la mythique « Antica Pizzeria dal Michele ». Si dans le film Mange, prie, aime, Julia Roberts y mange la meilleure pizza de sa vie, vous ne serez pas surpris de voir que vous aussi. Décor simple, service minimum, prix démocratiques : la succulente Margherita de la maison compense le tout.
Indétrônable bastion du cool, Berlin a beau être devenue plus mainstream, elle n’en reste pas moins incontournable pour une échappée entre amis. Car ce qui fait le caractère unique de la ville, c’est avant tout son extrême diversité. Les bandes liées par un amour du farniente se feront un plaisir d’aller se prélasser au Badeschiff, piscine à ciel ouvert posée sur la Spree, tandis que les amis artistes s’en iront du côté de l’Urban Spree, décapant mélange de galerie d’art, d’événements et de street food. Le samedi soir, rendez-vous au cinéma Babylon (celui d’Inglorious Basterds !) pour une séance gratuite de films muets, et tous les jeudis, passage obligé par le Markthalle 9 pour son Streetfood Market. De quoi goûter à toute la diversité que la ville a à offrir, et sans se ruiner qui plus est !
Pour se la jouer Sideways, mais en France. Car le vin c’est comme la vie -mais avec un ‘n’- : il rassemble, il fait voyager les papilles, et quoi de mieux que de visiter l’une des régions vinicoles les plus célèbres du monde. Et qui dit sud-ouest dit forcément charcuterie et le canard sous toutes ses formes (magret, foie gras, confit…). À Bordeaux, on voguera près de la Garonne de château en château en passant par les caves de Pessac-Léognan,de Margaux, de Saint-Estèphe, de Pauillac, de Saint-Emilion… et en ponctuant les visites par des dégustations de verres de rougs, mais aussi de rosé, et de blanc. Du vin pour chacun. Et pour éliminer le tout, en fin de journée, rien ne vaut un petit jogging en plein milieu des vignes des Sources de Caudalie ou un bain de vin relaxant entre potes.
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Elle rime avec andouillette – à prononcer donc « Anglette » -, mais pourtant, ce n’est pas sa spécialité. Car à Anglet, on est plus ventrèche et piment d’Espelette. Entre les Landes et le Pays basque, située à seulement 10 minutes de Biarritz, Anglet est plus calme et permet de chiller et/ou de surfer sur les plus belles plages d’Europe et de passer ses journées à la Beach House. Un vrai petit paradis : la nourriture y est savoureuse, la piscine en bord de mer, les cocktails du Pool Bar ont un goût de Hawaii et les couchers de soleil sont les plus beaux. Pour les plus aventureux, on poursuivra la soirée à Hossegor vêtu de sa plus belle chemise à fleurs direction le Coolin pour déguster de bonnes bières locales tout en regardant des groupes jouer en live.