Par Rédaction Paris Match Belgique
Canadienne, maillet, matelas pneumatique, gonfleur, siège pliant mais aussi apéro, marcel, pastis… Ces mots fleurent bon le camping, qui redevient furieusement hype. L’occasion de revenir en photos sur ses années glorieuses.
Un reportage de Paris Match France.
Plusieurs raisons expliquent cette belle romance avec le camping, qui est devenue une pratique de masse dans les années 50. Tout d’abord, ce type de vacances est associé aux Trente Glorieuses, période bénie où les mots «crise» et «chômage» n’appartenaient pas au vocabulaire courant.
Le camping fleure bon avec la lenteur, le partage, l’absence de barrières sociales et la convivialité… à mille lieues de l’accélération du tempo de nos vies liée à la révolution numérique et à la mondialisation. Ce type de vacances permet ainsi de créer des liens au sein d’une communauté d’où peuvent émerger des losers attachants, à l’instar de Patrick Chirac (alias Franck Dubosc), vacancier vedette du camping des flots bleus de la fameuse saga cinématographique.
Le camping, enfin, est associé au retour à la nature, couplé à une forme de liberté et de curiosité d’esprit : on peut partir camper dans le monde entier, à moindre coût.
L’esprit nomade est de retour. On voit ainsi éclore, en Belgique, en France et ailleurs, des cabanes dans les arbres, des roulottes, des yourtes, des tipis. Les bobos en redemandent.