Par H. G.
Chaque année, des espèces animales et végétales sont découvertes un peu partout dans le monde. En 2017, rien que dans la région du Mékong qui court du Myanmar au Vietnam en passant par le Cambodge, le Laos et la Thaïlande, 157 espèces animales et végétales ont été découvertes. Parmi elles, 66 espèces animales dont trois mammifères, 23 poissons, 14 amphibiens et 26 reptiles, détaille le WWF dans un rapport.
Il fait partie des 25 primates les plus menacés au monde. Le processus pour confirmer que le gibbon hoolock Skywalker a demandé de nombreuses années de recherches qui ont commencé en 2007. Nous avons très peu de connaissances sur l’état de la population de ces gibbons au Myanmar. De plus, son taux de reproduction est plus bas que les autres espèces de gibbons, rendant sa population plus vulnérable.
Selon le rapport Living Planet Report du WWF, les populations d’espèces sauvages dans le monde ont diminué de près de 60% en 44 ans.
Le petit crapaud a été découvert dans une forêt brumeuse et couverte de mousse au Vietnam. Cela en a poussé certain à l’appeler « le crapaud de la Terre du Milieu ».
« De nombreuses autres espèces sont là, prêtes à être découvertes et, tragiquement, d’autres, plus nombreuses encore, auront disparu avant que cela ne se produise, » explique Stuart Chapman, Directeur régional du WWF Asie et Pacifique en charge de l’impact sur la conservation.
Le brûlage à des fins agricoles des prairies présentes à la lisière de la forêt Hkakabo Razi, au Myanmar, constitue une menace importante pour cette espèce de chauve-souris et pour d’autres. Le gouvernement a proposé qie ce paysage soit classé au patrimoine mondial de l’Unesco. Une décision qui « améliorerait la protection des habitats dans la forêt et l’existence de ces chauve-souris », explique le Dr. Soisook, l’un des scientifiques qui ont découvert l’existence de cette espèce.
Le Dixionius est un genre de gecko. Ses couleurs uniques n’étaient pas encore référencées dans les espèces de Dixionus connues par la science. Les deux bandes noires qui descendent de la tête à la base de la queue en faisaient une évidente nouveauté.
« Il y a du sang, de la sueur et des larmes derrière chaque nouvelle découverte, » explique Stuart Chapman, Directeur régional du WWF Asie et Pacifique en charge de l’impact sur la conservation. « Mais c’est une course contre la montre pour annoncer une nouvelle découverte afin que des mesures puissent être prises pour la protéger avant qu’il ne soit trop tard. »