Par Raphaël Papiau
Sexe, drogues, rock’n’roll. Et alcool devrait-on logiquement ajouter. Car en plus d’un penchant plus ou moins prononcé pour la bouteille, de nombreux musiciens, du rock au hip-hop en passant par le folk, ont déjà troqué leurs guitares pour un distillateur. En voici 6.
C’était le nom d’une chanson de …And Justice for All, c’est désormais le nom d’un whisky. Créé en compagnie du spécialiste Dave Pickerell, l’élixir de Metallica est un assemblage qui risque de faire du bruit. Vieilli en fûts de brandy, il a été « inondé d’ondes à basse fréquence ». Un processus inédit justement appelé « Black Noise ». Blackened coûte 44,50 euros et est disponible en précommande.
À la fin des années 2000, le rappeur décide de mettre la main sur les vodkas Cîroc, un produit de moyenne gamme. Avec un sens marketing aussi affûté que son flow, P. Diddy en a fait l’une des vodkas premium les plus vendues de la planète, juste derrière Grey Goose. La version classique coûte une trentaine d’euros. Cîroc, un tube de plus pour l’artiste.
Siroter un alcool validé par un Prix Nobel, ça n’a pas de prix. Car oui, Bob Dylan, le génial touche-à-tout, a aussi mis au point un rye, un whiskey et un bourbon de 7 ans d’âge. Pour ce faire, il a formé un duo avec Marc Bushala, connu pour avoir fondé le bourbon Angel’s Envy. Une collaboration que l’on imagine divine, mais qui est malheureusement sold out à l’heure actuelle.
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Un beau pied de nez. Quand Jay-Z apprend que le patron des champagnes Cristal n’apprécie guère le fait que les rappeurs s’en soient entichés, il décide de lui-même se lancer dans le business. Avec un succès considérable. Le champagne à l’as de pique coule à flots dans les espaces VIP des plus grands clubs du monde. C’est aussi l’un des alcools de musicien les plus chers du marché. La version Brut Gold coûte près de 300 euros.
Comme les plus grands poètes français, Marilyn Manson ne jure que par l’absinthe. Au point de créer la sienne. Et le « shock-rocker » voulait un degré d’alcool bien particulier : 66,6. L’artiste a aussi dessiné l’étiquette de Mansinthe, un produit équilibré réussi – il a obtenu une médaille d’or en 2008 – qui se vend à un peu plus de 40 euros.
« Champagne Papi » s’est lancé dans le whisky en 2016. Vendu comme un alcool « décadent », il est directement inspiré du glamour et de la soul des seventies. Ce mélange super-premium de trois bourbons différents coûte quelque 70 euros. Un blend riche et doux à consommer sur fond de Scorpion, cela va de soi.