Par Rédaction Paris Match Belgique
Alors que Donald Trump reconnaissait Jérusalem capitale d’Israël, des centaines de personnes sont descendues dans la rue à Gaza et en Turquie pour crier leur colère.
D’après un article de Paris Match France.
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Ça y’est, c’est officiel, le président américain a reconnu ce mercredi 6 décembre Jérusalem comme la capitale d’Israël, marquant une rupture spectaculaire avec ses prédécesseurs et ignorant les vives mises en garde des dirigeants de la région, et au-delà, qui redoutent une flambée de violence au Proche-Orient.
Avec cette décision historique qui marquera son mandat, Donald Trump tient l’une de ses promesses emblématiques de campagne. Mais il s’isole encore un peu plus sur la scène internationale et prend le risque d’anéantir les timides espoirs de reprise des discussions de paix entre Israéliens et Palestiniens.
À Gaza, des centaines de personnes ont manifesté en réaction à la reconnaissance, par les États-Unis, de Jérusalem comme capitale d’Israël. Dans la bande de Gaza, le mouvement islamiste palestinien Hamas, considéré par Israël et les Etats-Unis comme une organisation « terroriste », a affirmé que la décision de M. Trump ouvrait « les portes de l’enfer pour les intérêts américains dans la région ».
Les militants de la Fatah, armés, ont pris part aux protestations ce 6 décembre, dans la ville de Gaza.
Des rassemblements ont également eu lieu à Ankara et Istanbul, en Turquie. Le ministre turc des Affaires étrangères Mevut Cavusoglu a déclaré sur Twitter : « Nous condamnons la déclaration irresponsable de l’administration américaine (…) cette décision est contraire au droit international et aux résolutions de l’ONU ».
Personne n’a le droit de jouer avec le destin de milliards de personnes pour satisfaire ses envies personnelles. – Recep Tayyip Erdogan, avant l’annonce de Donald Trump.
Le président turc a invité les dirigeants des pays musulmans pour un sommet à Istanbul le 13 décembre axé sur la question de Jérusalem. Le sommet doit réunir des dirigeants des 57 pays membres de l’Organisation de la coopération islamique (OCI) dont la Turquie est la présidente en exercice.