Par Elisabeth Debourse
La soirée est riche en suspens, en discours flamboyants et en robes hallucinantes. Mais ce que la cérémonie des Oscars ne nous montre pas, c’est ce qui se passe une fois le direct terminé, les photographes évacués et les pantalons déboutonnés : un véritable festin préparé par une armée de 850 personnes pour ravir les estomacs des gagnants comme des déçus.
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Pour la 24ème année consécutive, le chef autrichien du Spago**, Wolfgang Puck, sera aux fourneaux du Governors Ball. Épaulé par pas moins de 850 cuisiniers et serveurs, la star des cuisines met les petits plats dans les grands pour les 90 ans des Oscars, avec un menu taillé sur mesure. Les statuettes et l’or seront à l’honneur pour le dressage, tandis que la carte du soir promet d’accorder « le glamour avec l’innovation ».
Au menu, très exactement ? 60 plats, dont des Oscars au saumon fumé, des pommes de terre au caviar, du mac’n’cheese à la truffe, un tartare de bœuf Wagyu, des tacos à la betterave, mais aussi un dessert à base du fameux nouveau chocolat rose.
« Tout le monde passe trois semaines, deux mois au régime, vous savez, pour perdre tout ce poids pour les Oscars, à la fin vous voulez manger un peu, vous voulez un peu de nourriture réconfortante, vous avez faim. Vous voulez avoir une tourte, des pâtes, manger quelque chose de réconfortant et d’amusant, un peu de chocolat, un peu de champagne Piper-Heidsieck, un caviar avec des pommes de terre au four, voilà ce que les gens veulent« , explique le chef Conor Shanahan à l’AFP.
La vraie star de la soirée, c’est l’Oscar – mais cette fois-ci en version miniature, à déguster sur bâtonnets.
Et la soirée, pleine de faste – et de bons petits plats -, cache des chiffres invraisembables… pour quiconque n’a jamais préparé à manger pour 1 500 convives de haut vol.
Côté boissons, c’est Francis Ford Coppola himself qui régale. Le réalisateur de légende est également vigneron, et a produit deux cuvées spéciales pour cette 90ème édition des Oscars.
Wolfgang Puck a même pensé au petit creux en fin de soirée, quand, plutôt émeché, chacun doit rentrer chez soi : des hotdogs américains signés des titres des films en compétition. De manière à ce que même les perdants aient leur part du gâteau.