Par Rédaction Paris Match Belgique
En terme de politique environnementale, certains pays sont plus performants que d’autres. The Good Country Index a récemment identifié les États qui prenaient des mesures concrètes pour lutter contre le réchauffement climatique. Voici les cinq premiers.
Face à l’urgence climatique, certains pays semblent être prêts à faire des efforts. C’est ce qu’a mesuré The Good Country Index, un outil indépendant conçu par Simon Anholt, un conseiller politique britannique. Son but ? Évaluer l’impact positif de chaque pays sur le monde. Pour mesurer leur contribution environnementale, l’indice analyse une série de données telles que la quantité de surface terrestre bioproductive disponible pour produire les biens et les services que nous consommons, l’énergie renouvelable utilisée, la quantité de pesticides, et la consommation de substances nocives pour la couche d’ozone…
C’est ainsi que la Norvège arrive en tête du classement. Le pays scandinave a adopté un certain nombre d’initiatives environnementales, comme la promesse « zéro carbone » à l’horizon 2030, dans un pays pourtant gros producteur d’hydrocarbures, souligne Geo. Plus récemment, le parlement norvégien s’est opposé au projet de forage pétrolier dans les îles Lofoten, illustrant à nouveau le rejet croissant des combustibles fossiles polluants.
En terme de climat, la Suisse n’est pas le pays neutre. Selon une étude de l’Office fédéral de l’environnement (OFEV), celle qui occupe la deuxième position a diminué son empreinte écologique de 19% en 20 ans. Mais il ne faut pas oublier que « les trois quarts de l’impact environnemental total de la Suisse sont produits aujourd’hui à l’étranger, où ils sont particulièrement néfastes pour le climat, la biodiversité et la disponibilité en eau », précise l’étude.
Le Portugal complète le podium grâce à sa politique ambitieuse : investissement dans un réseau complet de stations de recharge pour voitures électriques, instauration de tarifs avantageux pour les citoyens dans les équipements à énergie renouvelable… « L’éducation a largement contribué à concrétiser les efforts écologiques quotidiens », selon la BBC.
Destination la plus écolo du monde en 2018, la Slovénie occupe la quatrième place de ce classement. Sa capitale Ljubljana avait déjà été élue « Capitale verte de l’Europe par l’UE » en 2016. Avec son label « Green Slovenia », ce petit pays de l’Europe de l’Est a investi dans le développement de l’écotourisme.
L’île méditerranéenne reçoit plus de visiteurs que jamais et cet afflux touristique l’a mise sous pression : elle a dû développer le recyclage, un domaine dans lequel elle était jusqu’à maintenant largement en retard.
L’absence du plat pays dans le top 5 est loin d’être une surprise. Dans ce classement, la Belgique se place à la 22e place. En terme de culture, elle décroche la première marche du podium. Par contre, en ce qui concerne « la sécurité et la paix internationale », elle se place à la 106e position… sur 153 pays, à cause notamment de ses exportations d’armes.