Par Elodie Métral
Quoi de mieux pour nous évader que de laisser libre cours à son imagination ? Lire un bon livre est le meilleur moyen de se changer les idées. Avec la dystopie, c’est carrément la société qui change.
Les dystopies dépeignent une société imaginaire où les personnes dirigeantes exercent un pouvoir presque absolu sur les habitants. Souvent présentées dans un premier temps comme une société « idéale », ces utopies virent rapidement au cauchemar.
Paris Match Belgique a sélectionné pour vous 7 romans, qui devraient à coup sûr vous changer les idées.
Trente ans après une guerre nucléaire entre l’Est et l’Ouest, un régime totalitaire est instauré en Grande-Bretagne. La liberté d’expression n’existe plus. Toutes les pensées sont minutieusement surveillées, et d’immenses affiches sont placardées dans les rues, indiquant à tous que Big Brother vous regarde
(Big Brother is watching you).
Écrit en 1908, le livre décrit une révolution socialiste qui aurait eu lieu entre 1914 et 1918, et qui serait analysée par un observateur du XXIVe siècle. La classe ouvrière se serait révoltée contre l’oligarchie capitaliste, menant à une répression très sévère.
Dans un futur, peut-être proche, la religion domine la politique dans un régime totalitaire et où les femmes sont divisées en différents groupes. Les « Tantes », portant de longues robes rouges et un chapeau blanc, sont chargées de la reproduction humaine. Toutes les femmes qui ne rentrent pas dans ces différents groupes sont déportées dans les Colonies où elles manipulent des déchets toxiques.
L’héroïne est une Servante qui doit porter le bébé du commandant. Elle se remémore très souvent sa vie d’avant et sa famille (son mari, sa fille…), dont elle n’a aucune nouvelle.
Dans cette société future, tous les enfants sont conçus dans des éprouvettes. Ils sont génétiquement conditionnés pour appartenir à l’une des 5 catégories de population, répartis des plus intelligents aux plus stupides. Toute valeur morale est remplacée par l’économie. La science est au service du conditionnement des hommes.
Le monde dépeint dans le livre présente une société supposément parfaite où le simple fait de ne pas être heureux est considéré comme une grave anomalie.
Le monde où vit Jonas est très différent du nôtre. Sa communauté vit selon des règles strictes : un couvre-feu est établi, pas de contact avec un membre extérieur de la « cellule familiale », tous les matins ils doivent se faire injecter un produit qui, selon la communauté des sages, les garde en bonne santé. Les êtres humains de ce peuple ne ressentent pas d’émotions, ne ressentent que de très faibles sentiments et ne voient pas les couleurs. Ils n’ont aucun souvenir de l’ancien monde et n’ont pas connaissance du mal.
Tous sauf le dépositaire de la mémoire : « le passeur ». L’année de ses douze ans, Jonas se voit attribuer, comme tous les enfants de son âge, sa fonction dans la communauté : il sera le nouveau gardien de la mémoire. Le jeune garçon sera confronté à différentes situations au cours de son « voyage » dans le temps.
En 2052, tout le fonctionnement de la société repose sur la technologie. Les véhicules se déplacent dans les airs, les robinets distribuent de l’eau et du lait. Les grands écrans ont envahi les logements.
Un jour, une gigantesque panne d’électricité paralyse tout le monde. Les habitants, anéantis par la soudaineté de la catastrophe, sombrent dans le chaos, privés d’eau courante, de lumière et de moyens de déplacement.
Dans un monde qui ne connaît plus d’assassinats depuis 79 ans grâce à l’usage de la télépathie, Ben Reich imagine le crime parfait que même les télépathes employés dans la police ne pourront empêcher. Une fois l’irréparable commis, sa vie ne sera plus qu’une course effrénée pour échapper aux pièges tendus par le préfet de police Lincoln Powell.